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Saturday, 08/30/2008 9:37:03 PM

Saturday, August 30, 2008 9:37:03 PM

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Conclusions

Au terme de notre analyse à travers les 796 entreprises aquitaines du secteur des TIC, on peut relever
que ce groupe est composé majoritairement de TPE (68 %) réalisant moins de 500 K euros de chiffre
d’affaires ; seules 14 entreprises dépassent 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’effectif employé
par ces entreprises représente 7 765 personnes (sources DIANE). Il en ressort par ailleurs, des
observations sur la dynamique économique du secteur, sur la situation des immobilisations et des
ressources durables, sur le financement du cycle d’exploitation ainsi que sur la rentabilité du
groupe étudié.

L’analyse de l’évolution de leur chiffre d’affaires montre une relative stagnation de celui-ci en 2006
au regard du niveau atteint en 2005. Cette stagnation se trouve confirmée lorsque l’on observe
l’évolution du chiffre d’affaires moyen par entreprise entre ces deux années de référence. Toutefois,
sur l’ensemble de la période étudiée (2003/2006), on peut relever que le chiffre d’affaires a progressé
en valeur absolue. Parallèlement, la valeur ajoutée créée par ces entreprises a régulièrement
augmenté, soulignant ainsi une amélioration de la création de richesses à travers une gestion plus
efficace des achats et des charges externes. L’évolution de la part du chiffre d’affaires à l’export quant
à elle reste stable à 12 % sur les quatre dernières années, à un niveau inférieur au taux national
d’exportation des entreprises des TIC qui est de 17 %.
(INSEE, Les Technologies de l’information et de la communication, Ed. 2008).

Sur le plan des immobilisations, on observe un accroissement remarquable de 2005 à 2006 qui
contraste avec la relative stabilité des années précédentes. Il faudrait souligner que la forte augmentation
des immobilisations nettes en 2006 est pour l’essentiel imputable aux investissements en
immobilisations incorporelles. Le renforcement de la part des immobilisations incorporelles est
d’autant plus marqué que l’on observe une forte diminution des immobilisations financières depuis
2005 ainsi qu’un léger fléchissement des immobilisations corporelles en 2006. En effet, la variation
nette des investissements incorporels entre 2005 et 2006 s’élève à +33.5 millions d’euros alors
qu’elle est négative sur les immobilisations corporelles (- 8 millions d’euros) et nulle sur les immobilisations
financières. Le renforcement des immobilisations incorporelles soulignerait une consolidation
de leurs actifs immatériels : licences, brevets, logiciels, Recherche et Développement, etc.
Cet accroissement des immobilisations nettes a été financé par des emprunts à long et moyen
termes et par une augmentation des fonds propres.

L’analyse des besoins et des ressources liés au cycle d’exploitation (besoin en fonds de roulement,
fonds de roulement), laisse apparaître une augmentation significative du besoin en fonds de roulement
qui a pratiquement doublé en 2006 par rapport à son niveau des années précédentes.
On observe parallèlement une augmentation régulière du fonds de roulement sur la même période.
Il en résulte de manière structurelle, une trésorerie positive pour le groupe des 796 entreprises observées
en 2006. En effet, le besoin en fonds de roulement qui a doublé en 2006 laisse tout de même
une trésorerie nette excédentaire de 104 millions d’euros. Toutefois, le niveau des dettes fournisseurs
en 2006 est supérieur à la trésorerie nette, suggérant une contribution non négligeable du crédit
fournisseurs à la formation des excédents de trésorerie observés.

Au niveau de la rentabilité des fonds propres, on observe une nette dégradation des performances
qui reviennent au niveau de 2003. Cette dégradation pourrait s’expliquer par un résultat net qui
chute de 24 millions d’euros en 2006 par rapport à l’année 2005. D’autre part, les fonds propres ont
augmenté de plus de 21 millions sur cette même période.

A travers les conclusions qui précèdent, quelques pistes de réflexion mériteraient d’être explorées :

• Au regard de la stagnation du chiffre d’affaires sur ces deux dernières années, les entreprises
devraient orienter leurs efforts vers la recherche de nouveaux marchés et des opportunités pour
développer leur chiffre d’affaires à l’international.
• La surveillance renforcée de certains ratios financiers ne serait-elle pas nécessaire pour stabiliser
entre autre une Valeur Ajoutée bien changeante sur ces quatre dernières années et optimiser
certains consommables comme la sous-traitance ou l’achat de matières premières.
• Conforter le niveau d’investissement de ces entreprises (financé par du crédit à long et moyen
termes) leur permettant de développer de nouveaux concepts et services à offrir sur un marché très
concurrentiel ou entrevoir des possibilités à l’exportation ou sur de nouvelles niches de marché.
LES SECTEURS DES TIC EN AQUITAINE

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