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Saturday, 08/30/2008 5:21:38 PM

Saturday, August 30, 2008 5:21:38 PM

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Conclusion

Le développement des usages se poursuit à un rythme
soutenu. La société de l’information et l’économie
numérique gagnent tous les compartiments de la vie
sociale et professionnelle. Après les communications
de personne à personne (“P2P”), de personne à objet
(“P2O”), les communications d’objet à objet (“O2O”)
voient le jour.

L’image de l’homme, doté d’un “terminal communicant
universel” mobile, géo-localisé, en interaction avec le
monde, pilotant sur place ou à distance des services
ou des robots, s’éloigne de l’utopie.

Déjà les outils numériques d’aujourd’hui offrent de formidables
leviers pour développer ses connaissances,
faire connaître ses idées et ses talents, mieux s’insérer
dans la société, partager des projets et des passions,
être plus efficace, améliorer son confort,…

Mais ils sont aussi générateurs de risques et d’abus
de plus en plus avérés : émergence d’une nouvelle
fracture sociale, exposition et traçage de la vie privée,
désinformation ou surinformation, pertes de données,
manipulation favorisée par l’anonymat, addiction au
virtuel, fuite du réel et perte de sens,…

Pour réduire ces risques le rôle du législateur devrait,
dans les prochaines années, devenir primordial. Les
modèles économiques existants pourraient s’en
trouver transformés (la gratuité à ses revers). On peut
aussi parier sur l’innovation technologique pour venir
au secours des victimes du Web.

>> Inde

La télécommunication en Inde est à l’image du pays,
pleine de contrastes. La télé-densité moyenne est de
25,31 % (février 2008). Mais, alors que 75 % de la
population vit en zone rurale, la télé-densité en zone
urbaine est d’environ 60 % contre 8 % en zone rurale.

• Téléphonie fixe
En février 2008, l’Inde comptait 39,18 millions d’usagers.
Ce nombre est en baisse depuis quelques mois.
11,99 millions de lignes fixes sont installées en zone
rurale, soit 30,6 % des lignes fixes installées dans le
pays.

Bharat Sanchar Nigam Ltds (BSNL), entreprise publique,
est le leader incontesté en zone rurale puisqu’il détient
99 % des lignes fixes. En zone urbaine, il partage ses
parts de marché avec MTNL, entité publique qui gère
les lignes fixes de Mumbai et Delhi et des acteurs privés
tels que Reliance Communication et TATA Indicom.

• Téléphonie mobile
En février 2008, le marché de la téléphonie mobile a
atteint plus de 250 millions d’abonnés. Le nombre
d’usagers a augmenté de plus de 110 % depuis 2006.
25 % des usagers, soit plus de 60 millions, se trouvent
en zone rurale. Le gouvernement espère atteindre plus
de 500 millions d’usagers en 2010.

De nombreux opérateurs se partagent déjà le marché
de la téléphonie mobile en Inde. Bharti Group, Reliance,
Vodaphone et BSNL en sont les leaders en détenant
ensemble plus de 74 % de parts de marché.

L’Universal Service Obligation Fund (USOF) est collecté
par chaque opérateur (5 % du montant de la facture
téléphonique) afin d’augmenter la télé-densité en zone
rurale. Cette subvention est ensuite distribuée par le
biais d’appels d’offres. La TRAI estime que 2,6 milliards
d’euros n’ont pas été utilisés et a donc proposé de
reverser cette somme à tous les opérateurs qui installeraient
des infrastructures visant à augmenter la télé-densité
en zone rurale. Cette proposition a été rejetée par la
DoT qui veut privilégier aujourd’hui l’augmentation de
la couverture géographique du réseau téléphonique
plutôt que la multiplication d’infrastructures dans certaines
zones rurales.

Le DoT a validé la proposition de la TRAI qui permet aux
opérateurs de partager leurs infrastructures actives.
Ainsi, de nouveaux opérateurs pourront développer des
services mobiles dans les zones rurales grâce aux infrastructures
d’opérateurs déjà installés dans ces régions.
Ce principe devrait permettre aux opérateurs de réduire
de 50 % leur coût.

• Internet
L’Inde a enregistré 9,63 millions de connexions internet
fixes en septembre 2007, dont 2,67 millions sont
connectés en haut-débit (connexion supérieure à 256
Kbps). On estime que plus de 46 millions de personnes se
connectent chaque mois à internet.

On observe une forte croissance des connexions à
internet via le téléphone mobile et le marché des
Services à Valeur Ajoutées (VAS) offre de réelles opportunités
en Inde.

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FAITS MARQUANTS ET USAGES DES ENTREPRISES
>> Les faits marquants
et usages
des entreprises
en Aquitaine



>>Rappel de quelques faits


stucturants


L’Aquitaine bénéficie, dans le cadre du 7ème Programme Cadre de Recherche et de Développement
de l’Union Européenne, au titre de l’objectif « Compétitivité régionale et Emploi », de 580 millions
d‘euros sur sept ans (2007-2013). Cet objectif concerne deux programmes : un programme
régional co-financé par le Feder orienté sur la compétitivité et le volet régional/national FSE pour
l’emploi et l’inclusion sociale.

Les partenaires du Pôle Aquitain de la Société de l’Information (organe de gouvernance des TIC en
Aquitaine) travaillent désormais sur six orientations stratégiques pour aboutir à la mise en oeuvre
d’actions concrètes : développer les usages et la formation, améliorer l’efficacité dans la gouvernance
des TIC, garantir l’accès à des réseaux compétitifs, promouvoir une filière TIC d’excellence,
faire des services TIC des outils de proximité et de lien social à travers les services aux citoyens, faire
des services TIC le moteur de la compétitivité des entreprises.

L’irrigation du territoire en réseaux haut et très haut débit

L’Aquitaine reste une des régions les mieux équipées en haut-débit, avec les investissements de
France Telecom sur les 5 départements, le déploiement du Wimax, les réseaux fibres optiques dans
les agglomérations : après les réalisations sous l’impulsion des collectivités locales dans les Pyrénées-
Atlantiques (Pau) et en Gironde (Bordeaux), les projets émergent en Dordogne (C@P Connexion,
50 km de fibre répartis sur les 13 communes de l’Agglomération Périgourdine), dans les Landes
(étude Grand Dax), et le Lot-et-Garonne (Marmande, Tonneins et Casteljaloux). Avec 40 000 prises
optiques raccordables installées et 6 000 abonnés raccordés fin 2007, Pau investit maintenant dans
des projets d’applications très haut débit (centre d’appels visiophonique, agence virtuelle, centre
de soins à distance, 3D interactif, jeux, etc.).

Au niveau départemental, il faut noter la création du syndicat mixte Gironde Numérique le 1er août
2007, chargé de l’aménagement numérique du territoire girondin avec la résolution des zones
blanches et la création d’un réseau de très haut débit de grande ampleur (lancement de l’appel
d’offres pour réaliser ce projet en mars 2008), et le développement du réseau à très haut débit
Iris 64 dans les Pyrénées-Atlantiques, le plus grand de France (1 200 km terrestres et 274 km
hertziens).

La filière TIC et ses pôles d’excellence

Dans le domaine de l’offre, la région bordelaise conforte sa position dans le peloton de tête des
régions françaises pour le secteur des TIC avec près de 2 000 établissements représentant un
effectif de plus de 21 000 personnes (cf chiffres clés du secteur page 43).

Les entreprises du secteur développent des actions de promotion communes dans le cadre de
2 associations – ADEISO (Association pour le Développement de l’Electronique et de l’Informatique
dans le Sud-Ouest) et PEBA (Pôle E-Business sud Aquitain) – et de la représentation régionale de
SYRPIN (Syndicat Régional des Professionnels de l’Informatique et du Numérique).

Les domaines d’excellence restent les technologies de l’image, les nouvelles applications de téléphonie
mobile, la numérisation de documents anciens, les solutions de visionique embarquée, les
sociétés de services et centres d’appels, les SIG pour l’agroalimentaire, la mesure d’audience sur
Internet… et, à nouveau, les jeux vidéo avec le lancement, en 2007, de l’association Bordeaux
Games, créée par cinq acteurs majeurs du secteur pour développer et promouvoir “les hommes,
les métiers et l’économie du jeu vidéo de Bordeaux et sa région”. Dans le domaine du tourisme,
l’opération B3D, mise en oeuvre par un cluster de 5 start-up bordelaises, vise à créer un parcours
découverte, scénarisé et interactif, du patrimoine historique, culturel, économique et commercial
de la ville de Bordeaux. La région est également pilote d’expérimentations dans plusieurs secteurs :
dans la santé, après les plates-formes sur le travail collaboratif et l’imagerie, le CHU de Bordeaux
teste un système robotique dans son centre de cardiologie permettant d’opérer à distance par
ordinateur. Dans les transports, le service “mobiles sans contact” à Bordeaux (NFC Orange) facilite
les opérations de billetterie. Dans la e-administration, le visio-guichet à Blaye (CCI de Bordeaux)
évite les déplacements des entreprises installées en zone rurale pour effectuer leurs formalités.
Dans l’éducation, le système d’ARGOS, plate-forme de services numériques administratifs et pédagogiques
se déploie pour améliorer les relations dans la communauté scolaire (enseignants,
parents, élèves…). Dans l’humanitaire, l’ONG Télécoms sans frontières, basée à Pau, invente
le concept de “téléphonie humanitaire”, fournissant les moyens de communication essentiels en
situation d’urgence…

Le centre de recherche INRIA Bordeaux-Sud Ouest est un élément essentiel du dispositif d’innovation
dans le secteur des TIC : officiellement créé le 1er janvier 2008, il regroupe 240 personnes dont
80 chercheurs et enseignants chercheurs, 80 doctorants et 50 ingénieurs et post-doctorants.

26

Les 14 équipes de recherche sont partenaires du PRES « Université de Bordeaux », de l’Université
de Pau et des Pays de l’Adour et du CNRS et travaillent en étroite collaboration avec des laboratoires
tels que le LABRI, l’IMS, l’IMB (à Bordeaux), le LMA et le MGIP (à Pau).

Par ailleurs, de nombreux partenariats industriels sont déjà ou seront prochainement engagés, au
travers notamment du Pôle de Compétitivité Aerospace Valley dans le cadre d’une politique ambitieuse
de transfert et d’innovation. L’excellence universitaire régionale en réalité virtuelle
(Université de Bordeaux 1) d’une part et en sciences cognitives (Université de Bordeaux 2) d’autre
part va naturellement conduire à la prochaine création de la première entreprise en France utilisant
la technologie de la réalité virtuelle pour des prestations et des outils pour l’évaluation et le
réentraînement cognitifs. La formule du monitorat d’entreprise expérimentée en Aquitaine en
2007 a été généralisée au niveau national par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche. Ce dispositif, appelé désormais doctorant-conseil, permet à une entreprise “d’acheter”
les services d’un doctorant (en 2ème ou 3ème année de thèse) pour une mission d’expertise (veille,
conseil, étude de faisabilité…) à un coût privilégié.

Le développement des usages

Les usages professionnels et domestiques continuent de progresser, comme le montrent les

enquêtes de l’AEC en collaboration avec l’Echangeur Bordeaux Aquitaine (cf plus loin).
Pour favoriser l’intégration des TIC dans les entreprises, l’Echangeur Bordeaux Aquitaine, piloté par
la CCI de Bordeaux, poursuit sa progression dans l’activité de sensibilisation des PME-TPE avec plus
de 4 000 dirigeants d’entreprise qui ont participé à son programme d’ateliers (130), de démonstrations
et de conférences organisés en 2007 (en augmentation de 30 % en moyenne depuis
3 ans). L’Echangeur Bordeaux Aquitaine assure par ailleurs depuis 2007 le pilotage régional de
l’opération “passeport pour l’économie numérique” lancée par le gouvernement français pour
encourager l’usage des TIC dans les TPE et PME (20 points d’accueil et 35 animateurs en Aquitaine).
En 2008, la CCI de Bordeaux est la première CCI française pour le nombre de passeports distribués.
L’Echangeur a également installé depuis 2007 un dispositif de visio-conférence qui permet
aux entreprises aquitaines de dialoguer à distance avec leurs clients et leurs fournisseurs.

Les autres CCI aquitaines ont également mené, avec d’autres acteurs institutionnels, des actions
de sensibilisation, de diagnostic et d’accompagnement pour faciliter l’intégration des TIC : « Les
mardis CCI e-business » de la CCI de Bayonne, e-rencontres et club e-commerce des Pays de
l’Adour gérés par le PEBA, Cd Rom pédagogique sur les marchés publics en ligne édité par l’ALPI
(Agence landaise de l’informatique), plate-forme de services « ABILA.net » animée par l’ANTIC
(Agence Pays Basque NTIC), conférences de sensibilisation et pré-diagnostic TIC assurés par la CCI
Pau Béarn, création du site achatville.com par la CCI de Dordogne…

Les CCI continuent par ailleurs d’assurer la diffusion des certificats de signature électronique
CHAMBERSIGN, en progression depuis 3 ans (près d’un millier de certificats distribués en 2007 par
l’Echangeur Bordeaux Aquitaine).

Des actions d’information et d’accompagnement collectif sont également lancées par les services
de l’Etat (DRIRE, DRRIRD…) et le Conseil Régional, avec les organismes publics et les consultants
concernés, avec cet objectif de sensibiliser les PME locales aux nouveaux usages des TIC. L’OSEO
ANVAR Aquitaine accompagne le secteur des TIC (informatique, télécoms, multimédia, services)
par des aides portant principalement sur la promotion de l’innovation, la création d’entreprise et
le transfert de technologie…

L’offre de formations initiales est en plein essor (l’ONISEP Aquitaine a recensé en juillet 2007,
80 formations initiales proposées en région Aquitaine dans le domaine des TIC - infographie,
communication visuelle, conception de produits multimédias, commerce électronique…), soit
une offre de formation qui a plus que doublé ces deux dernières années puisqu’on ne recensait
que 36 formations en 2005.

Les grands événements

Enfin l’Aquitaine devient le terrain privilégié de manifestations internationales sur le thème des TIC :

•Les Entretiens des Civilisations numériques à Margaux (Cinum) qui réunit les experts mondiaux
de l’économie numérique pour écrire des scénarios d’avenir et débattre sur les défis du futur.
•Numériglobe à Bordeaux, le Forum International de l’entreprise numérique, qui associe durant
une journée des dirigeants d’entreprises innovantes des 5 continents, via la visio-conférence,
pour présenter les innovations les plus récentes sur le marché des TIC.
•Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre qui se tiendront en 2008 à Mont-de-Marsan.
•Virtual concept à Biarritz, et “Virtual Retrospect” sur les applications de la réalité virtuelle dans
l’Archéologie, à Pessac.
Des événements nationaux voient aussi le jour et se développent : Informaquitaine organisé par
l’ADEISO, le tournoi de jeu en réseau à Dax, le Festival du film web à Oloron…

FAITS MARQUANTS ET USAGES DES ENTREPRISES
27

>>Les usages TIC dans les PME
et TPE aquitaines

L’intégration des usages TIC dans les entreprises aquitaines
est un facteur déterminant de la compétitivité du territoire.
C’est aussi pour les professionnels des TIC aquitains
un potentiel d’activité majeur, la cible des entreprises
régionales représentant la principale source de revenus
pour la grande majorité d’entre eux (cf les rapports de
l’Observatoire des précédentes années).

Aquitaine Europe Communication et l’Echangeur
Bordeaux Aquitaine ont mis en commun leur expertise
pour réaliser, en 2008, une enquête commune visant à
mieux cerner les usages et les pratiques TIC dans les entreprises
régionales, ainsi que les actions à mettre en oeuvre
pour développer ces pratiques.

L’enquête porte sur un échantillon représentatif de 1 500
entreprises, composé de 750 PME (10 à 249 salariés) et 750
TPE (moins de 10 salariés), et constitué selon la technique des
quotas, en fonction de la taille, la localisation géographique
(tous les départements d’Aquitaine sont représentés) et le
secteur d’activité économique par poids dans l’économie
régionale.

Le questionnaire de l’enquête a été co-élaboré, sur la base
du questionnaire Sourir.org, par l’Echangeur et AEC avec
le concours de partenaires du PASI.

Les dirigeants d’entreprise ont été interrogés par téléphone,
grâce au concours de Téléperformance Midi-Aquitaine en
avril 2008.

Socio-démographie des entreprises
et des entrepreneurs
Répartition des TPE selon le secteur d’activité

Effectifs %

Commerce 207 27,5 %
Services aux entreprises 117 15,5 %
Services aux particuliers 116 15,4 %
Construction 108 14,3 %
Education, santé, action sociale 101 13,4 %
Industrie agricole 21 2,8 %
Transports 20 2,7 %
Activités immobilières 18 2,4 %
Industrie biens de Consommation 18 2,4 %
Industrie biens intermédiaires 16 2,1 %
Industrie biens d’équipement 10 1,3 %
Energie 2 0,3 %

TOTAL 754 100,0 %

Répartition des TPE selon le département

Effectifs %

LE POINT DE VUE DE 7 LEADERS
SUR LE MARCHÉ AQUITAIN

>> 2008, une année charnière

par Jean-François Esnault,

Directeur Commercial Secteur Aquitaine, Capgemini Ouest

2008 va constituer une année charnière pour les sociétés de
conseils et de services en informatique. La conjonction de différents
facteurs, comme la forte demande des entreprises
pour des systèmes d’information toujours plus adaptés à leur
métier et opérationnels plus rapidement, conjuguée à la pénurie
d’ingénieurs informaticiens en France, va obliger à la fois les
clients et les fournisseurs à mettre en oeuvre de nouvelles
façons de travailler ensemble.

Tout d’abord, nous assistons à une vague de projets de refonte de
systèmes d’information depuis fin 2006, qui se maintient malgré
les incertitudes liées à la récession qui se dessine aux Etats-Unis.
Les raisons pour lesquelles les entreprises, mais aussi les administrations,
accroissent leur demande auprès de leurs fournisseurs en
conseils et en services informatiques sont de 3 ordres :

La première raison est due à la pression concurrentielle consécutive
à la mondialisation dans le secteur privé, et à la volonté
de l’Etat de réformer l’Administration. En effet, les entreprises,
qu’elles soient industrielles ou tertiaires, sont soumises à la fois à
une pression concurrentielle de plus en plus importante, mais
aussi à la pression de leurs actionnaires qui exigent des ratios
financiers toujours meilleurs. Ces contraintes sur les entreprises
entraînent des mouvements de consolidations, de fusions, de réorganisations
qui génèrent inévitablement des projets de fusion ou
de refonte de systèmes d’information. L’Administration n’est pas
en reste : elle est l’objet d’une volonté de modernisation et de
réforme qui vise, comme indiqué dans la RGPP (Révision Générale
des Politiques Publiques), à faire mieux au service du citoyen pour
moins cher. Cette volonté affirmée par nos gouvernants engendre
aussi des projets de systèmes d’information qui visent à améliorer
le fonctionnement de l’Etat, et à apporter un service au moins égal
avec un personnel qui ne sera pas entièrement remplacé lors des
départs en retraite.

La deuxième raison est la recherche, par les entreprises et les
administrations, d’économies d’échelle dans leurs projets
informatiques et qui lancent alors des projets plus ambitieux
et plus importants. Si bien que, au lieu de lancer beaucoup de
projets de taille moyenne réalisés de façon plus ou moins coordonnée,
les clients décident de démarrer des projets informatiques
moins nombreux mais avec un périmètre plus vaste et des enjeux
beaucoup plus importants : telle entreprise n’hésite pas à remettre
en cause l’ensemble de son système financier et comptable dans
tous ses sites à travers le monde, ou telle administration n’hésite
pas à envisager la refonte complète d’un système de gestion suite
à une démarche de réorganisation majeure. La taille plus importante
de ces grands projets génère un appel d’air important et
soudain en consultants et en informaticiens.

Enfin, la dernière raison de cette pression de la demande est due
à la volonté des entreprises et des administrations d’obtenir de
nouveaux systèmes d’information toujours plus vite, dans un
délai toujours plus court. Ce phénomène concourt à la surconsommation
de nos compétences informatiques en ce moment
même, sans nous donner la possibilité de l’étaler dans le temps.

Gironde 336 44,6 %
Pyrénées-Atlantiques 164 21,8 %
Dordogne 98 13,0 %
Landes 81 10,7 %
Lot-et-Garonne 75 9,9 %

TOTAL 754 100,0 %

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