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Wednesday, 05/02/2007 12:38:06 PM

Wednesday, May 02, 2007 12:38:06 PM

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Mines d’or de Moto: le forcené Victor Kasongo Shomary

http://www.lesoftonline.net/pages/phil.php?id=1025

MISE EN LIGNE LE 1ER MAI 2007 | LE SOFT INTERNATIONAL.
«Votre comportement dénote de la supercherie managériale dans l'exercice de vos fonctions. Les autorités ne manqueront pas de noter les conséquences de votre entêtement, votre insubordination caractérisée et légendaire…».
C'est dans ces termes ahurissants que le PCA de l'OKIMO Jean-Marie Amuli Alimasi Umul s'adressait, le 26 janvier 2007, à Victor Kasongo Shomary, alors A-dg de l'Office des Mines d'Or de Kilo Moto, aujourd'hui sur papier Vice-ministre des Mines, en réalité, bien plus que ça.
«L'avenir nous dira quoi!», a renchéri le PCA, redoutant que les actes de chantage de Shomary sur Motogoldmines-Borgakim, n'entraînent l'Etat dans d'onéreux procès devant des juridictions internationales.

Ce qui risque d'arriver au pays. Et les prévisions de l'OKIMO, de produire, grâce au coup de pouce financier de son partenaire, jusqu'à 10 kgs d'or dès mai prochain et passer à près de 50 kgs à mi-2007, s'effondrent. Telle la mine de Kamoto.

A cause d'un homme, Victor Kasongo Shomary… et ses parrains.

L'affaire OKIMO-Motogoldmines-Borgakim a fait l'objet de nombreuses discussions, en février 2007, lors de la traditionnelle conférence minière d'Indaba, Afrique du Sud, indique Alexandre Brabant du cabinet Norton Rose, Conseil Motogoldmines-Borgakim.

«Cela doit être considéré comme un signe que nous ne prendrons pas les choses à la légère», martèle l'homme. Qui fait savoir qu'une éventuelle résiliation du contrat entraînerait l'OKIMO et l'Etat r-dcongolais devant les juges... à l'étranger. Qui fait comprendre qu'une remise en question du projet «Moto» entraînerait inévitablement l'exigibilité immédiate du coût de l'investissement, la responsabilité évidente de l'OKIMO dans la réparation des préjudices ainsi causés.

«Des dédommagements de l'ordre de milliard de dollars, avertit-il, seraient réclamés pour la propriété intellectuelle dans la découverte des ressources minières et pour l'empêchement de réaliser des revenus prévus dans l'étude de faisabilité».

FAUX ET USAGE DE FAUX.
Au sommet de l'Etat a-t-on pris la réelle mesure de l'affaire? Des experts sont dubitatifs.

Pour sa première, le tout nouveau Dircab du Chef de l'Etat, Raymond Tshibanda a commis une erreur d'appréciation, commente pour «le Soft International», un ancien cadre du CAMI, reconverti opérateur minier.

«S'il faut mettre à l'arrêt les industries minières en attendant la revisitation des contrats de partenariat public-privé, qu'on nous le dise!», poursuit l'homme. Dans sa correspondance du 17 avril 2007 n°247/2007, Raymond Tshibanda mord à l'hameçon de Victor Kasongo Shomary en confirmant l'opposition faite, par VKS, en sa qualité de vice-ministre des Mines, au PCA Amuli Alimasi et à l'A-dG Jean-Pierre Mbuloyo d'arrêter la poursuite de l'exécution du projet «Moto». Sous prétexte que le Chef de l'Etat avait déjà intimé, par la lettre n° CAB/PR/DC/SHE 0/852/dk/2006 du 19 octobre 2006 du Dircab du Chef de l'Etat, l'ordre de suspendre toute procédure de négociation engagée entre l'OKIMO et Borgakim.

Et du fait que le premier ministre Antoine Gizenga Funji a pris l'engagement, le 22 février 2007, à l'Assemblée nationale, de procéder à la relecture critique des contrats de partenariat conclus par les entreprises publiques et paraétatiques minières.

Pourtant le 17 octobre 2006, deux jours avant que le cabinet du Chef de l'Etat ne décide de la suspension de négociations entre l'OKIMO et Motogoldmines-Borgakim, les deux parties avaient convenu d'un mémorandum sanctionnant la fin de leur négociation. Elles étaient engagées à couler un compromis réalisé sous forme d'un protocole d'accord. Le 3 novembre, le ministre des Mines Kalele Ka-Bila réagit à la lettre d'alors directeur de cabinet du Chef de l'Etat Léonard She Okitundu signée par l'alors adjoint Me Nkulu Mitumba Kilombo, aujourd'hui ministre près du Président de la République.

Le ministre des Mines demande au cabinet du Chef de l'Etat de permettre OKIMO et Goldmines-Borgakim de parachever leurs discussions entamées depuis le 31 janvier 2006, lesquelles permettraient de trouver des solutions aux difficultés de trésorerie de l'OKIMO. Jamais le cabinet du Chef de l'Etat n'a donné suite à la lettre n°CAB.MIN./MINES/01/1759/2006 du ministre Kalele Ka-Bila, signée par son vice-ministre Jean-Marie Kamoni Mokota Lissa. Comme pour dire qui ne dit mot…consent.

Le même 3 novembre 2006, OKIMO et Motogoldmines –Borgakim signent leur protocole d'accord. Qui est le résultat des observations et critiques émises par Victor Kasongo Shomary arrivé à l'OKIMO comme A-dG alors qu'au CEEC, Centre d'expertise et de certification des matières et semi-précieuses, où il assumait les mêmes fonctions, un scandale de malversations financières l'avait spectaculairement éclaboussé. OKIMO et Borgakim ont tenu plusieurs réunions paritaires qui ont notamment abouti, le 7 octobre 2006 aux compromis que, à l'OKIMO, l'on atteste qu'ils ont eu le mérite d'améliorer les intérêts de l'OKIMO.

Il appert même qu'en R-dCongo, aucun contrat minier n'a fait l'objet d'autant de révisitations comme celles effectuées sur les contrats OKIMO – Motogoldmines-Borgakim. Le Conseil d'administration de l'OKIMO a, naturellement, considéré comme acquis les compromis de protocole d'accord du 3 novembre au cours de sa session extraordinaire qui s'est tenue, à Kinshasa, entre les 21 et 26 mars2007.

D'autant plus que le partenariat avec Motogoldmines a aidé à acheter de nouveaux équipements, dont 1.000 paires de bottines et 1.000 salopettes et des véhicules et à faire recouvrer à l'OKIMO son statut d'opérateur minier, à en croire le Conseil d'administration. Ainsi, dès le mois de mai 2007, l'OKIMO pourrait se lancer dans une production mensuelle progressive de 6 à 10 kgs d'or. Et au second semestre de l'année en cours, la production pourrait passer de 10 à 50 kgs d'or le mois.

La crise qui perdure à ce jour résulte du refus catégorique de l'ancien A-dG VKS, d'appliquer la disposition de l'article 5 du contrat d'assistance technique et financière, ATF. Lequel prévoit l'exploitation, en association entre OKIMO-Borgakim, des gisements découverts par BORGAKIM dans les concessions amodiées et dans la concession de l'OKIMO non amodiée.

Curieusement, en dépit de la requalification de principales clauses du projet Moto, VKS n'en a point tiré satisfaction. A nouveau, il a monté, à l'encontre de Motogoldmines-Borgakim, un échafaudage des griefs et adressé, à son Chief Executive Officer, Klaus Eckhof, un chapelet de mises en demeure et de menaces de résilier le contrat pour non début des travaux suivant le délai contractuel et non paiement de loyer annuel d'amodiation de 420.000 dollars à chacune de sociétés filiales de Motogolmines.

DESAVEU A REPETITION.
L'A-dG de l'OKIMO a, outre cela, relevé le non respect du contrat d'assistance technique et financière, ATF, trois ans après sa conclusion.

En grattant, un constat: rien n'est vrai de toutes les allégations de Victor Kasongo Shomary. Lesquelles font percevoir une incurie sinon une prévarication répréhensibles. Motogoldmines avait, en effet, déjà honoré ses engagements pendant que l'A-dG en relevait comme défaillances susceptibles d'entraîner la résiliation de contrat.

«Lorsque nous avons finalement reçu, le 18 décembre 2006, les coordonnées bancaires de l'OKIMO que nous demandions depuis le 8 novembre par notre lettre BGK/JCD/AY/089/06, le paiement de ces loyers ainsi que les autres paiements prévus ont été immédiatement débloqués. (...) Des travaux ont effectivement commencé et des comptes rendus fournis aux équipes techniques de l'OKIMO. (…) Votre mise en demeure relative à un prétendu manquement est de fait dépourvue de tout fondement», lui rétorque William Damseaux, père du fils, qui est intervenu dans l'affaire, en qualité de mandataire spécial des entreprises de son fils.

Avait-il compris que lui-même, poids lourd dans l'économie nationale, devrait cette fois s'engager dans ce bras de fer engagé par Victor Kasongo Shomary car l'affaire avait, de manière ostentatoire, pris une tournure de clientélisme politico-financier. D'autant plus que toutes les données techniques présentées par Motogoldmines-Borgakim n'ont guère suffi pour rassurer Victor Kasongo Shomary.

Encore moins, les affirmations du PCA de l'OKIMO. Alimasi, a, en effet, reconnu que depuis le 31janvier 2006, la question relative au contrat ATF a été résolue par l'intégration de ce contrat dans une structure consolidée en une amodiation unique. «Et ce, écrit-il à Kasongo Shomary, à partir du mémorandum signé par vous-même en qualité d'A-DG pour le compte d'OKIMO et M. Eckhoff, Chief Exécutive de Motogoldmines-Borkagim». La question de la relance de l'OKIMO, poursuit le PCA, a trouvé satisfaction par le financement à hauteur de 5 millions de dollars en cash et un seul paiement par Borgakim. La centrale hydro-électrique de Nzoro a été également réhabilitée comme convenu dans le partenariat.

Et Motogoldmines–Borgakim a doté l'Office d'une nouvelle unité de production, note le Président du Conseil d'administration de l'OKIMO. Grâce au paiement des arriérés des loyers d'amodiations des contrats «Amani» et «Rambi» (environ 955.000 dollars), le nouveau comité de gestion a négocié avec la BCDC, Banque commerciale du Congo, l'ex-BCZ, l'ouverture d'un compte spécial B débaptisé «plan de relance OKIMO».

Pour le nouvel A-dG Jean-Pierre Mbuluyo, l'ouverture d'un nouveau compte se justifie par le fait qu'il faut éviter que cette somme ne soit absorbée par le solde négatif de l'OKIMO, de l'ordre de 722.127,88 dollars.

Outre les aspects purement techniques qui confondent, dans leur évidence, Victor Kasongo Shomary, il convient de noter que même les ministres de tutelle, celui des Mines et de Portefeuille, conviés à régler le différend entre l'A-dG et le reste du staff dirigeant de l'OKIMO ont, depuis 2005, les uns après les autres, formellement rejeté les allégations de Shomary et tenté de l'empêcher d'aller jusqu'au bout de sa logique. En vain.

Au contraire, l'homme - un véritable forcéné - s'est livré à une croisade médiatique, conférences de presse après interventions aux journaux télé et radio des stations locales, des articles commandités sur la Toile, sur des sites et des forums de discussion dont le suisse Mégaphone, l'allemand Goldstein, Visit Congo, largement utilisés par des industriels miniers. Shomary atteste chaque fois que Motogolmines avait fourni à l'OKIMO de fausses informations, qu'il était difficile de croire que cette société pouvait apporter des ressources en or à hauteur de 500.000 oz/ mois. Ou que les interférences du ministre du Portefeuille allaient à l'encontre des intérêts de l'entreprise. Et, last but not least, lui, Victor Kasongo Shomary se sentait en danger pour son sens de patriotisme.

RECIDIVISTE
Avec son entrée au gouvernement Gizenga 1er comme Vice-ministre des Mines, l'on croyait définitivement enterré son conflit personnel avec le Conseil d'administration et le comité de gestion. Bernique, Shomary que d'analystes prédestinaient déjà chômeur, gracié finalement grâce à des méandres opaques des liens familiaux, dit-on, fort de ses nouvelles fonctions, en fait voir des mûres et des vertes à ceux contre qui il était en conflit.

Fin février 2007, alors qu'il occupe ses nouvelles fonctions gouvernementales de vice-ministre des Mines, Il a de nouveau annoncé à la presse internationale que le protocole convenu entre OKIMO et Motogoldmines/Borgakim était nul et de nul effet. Sans doute qu'il savait pertinemment l'onde de choc que produirait sa hargne médiatique sur le marché mondial vis-à-vis de Moto.

En effet, le cabinet canadien Lawson Lundell, conseil de Motogoldmines, a récemment indiqué que les fausses déclarations et insinuations de Victor Kasongo Shomary publiées comme elles l'ont été sur la Toile, destinées à un champ de lecteurs bien ciblés, qui ont des intérêts et de l'influence dans le secteur de l'industrie minière internationale, avaient directement un impact négatif sur le prix de l'action de Motogoldmines.

«Chaque déclaration publique faite par l'ancien A-dG de l'OKIMO cause une chute substantielle du prix de l'action de Moto et, par conséquent, de la valeur implicite de l'intérêt de l'OKIMO dans le projet Moto», expliquent les experts trapus en transactions boursières.

«Les actions de Kasongo Shomary font, actuellement qu'il est impossible pour Motogoldmines de lever davantage de fonds sur les marchés internationaux. Mais cela pourrait bien se généraliser pour tous les projets miniers en R-dCongo à cette époque où la stabilité politique de la R-dCongo est en progression», avertissent-ils.

Et si jamais Motogoldmines exaspérée partait en justice, la R-dCongo serait invévitablement condamnée à payer des dommages et intérêts de l'ordre du milliard de dollars, annoncent-ils.

A Kinshasa, ces avertissements ne sont guère pris en considération par les décideurs politiques. La décision du Vice-ministre des Mines d'annuler les résolutions du Conseil d'administration de l'OKIMO de mars 2007 a été avalisée par le cabinet du Chef de l'Etat suivant la lettre du Dircab, Raymond Tshibanda datée du 17 avril.

«Sur instruction de la hiérarchie, j'ai l'honneur de vous notifier la confirmation de [votre] opposition. Je vous demande en conséquence de prendre les dispositions nécessaires en vue de la faire respecter scrupuleusement», écrit le Cabinet du Chef de l'Etat.

Le Dircab ignore-t-il que la tutelle - le Ministère des Mines ainsi que celui du Portefeuille - était informée de la tenue de la session extraordinaire du Conseil d'administration de l'OKIMO, que les deux ministères y étaient respectivement représentés par MM. Godé Kanku et Kizito D'zbo?

Et, selon le prescrit de l'article 42 de la loi n°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques, les résolutions du Conseil d'administration sont exécutoires 5 jours francs après leur réception par l'autorité de tutelle.

Or, il se trouve c'est le 6 avril 2007 que le Vice-ministre réagit et rejette les options de la session extraordinaire de l'OKIMO dont le procès-verbal lui a été transmis en date du 30 mars 2007.

La lettre de VKS est intervenue deux jours ou 48 heures après l'expiration du délai légal et n'a été déposée que 3 jours plus tard à l'OKIMO. L'on se demande toujours de qui Victor Kasongo Shomary tient-il pouvoir et arrogance pour se payer le luxe d'entraîner l'Etat dans une équipée périlleuse dont le revers pourrait coûter à la R-dCongo la fuite des investisseurs et des procès coûteux dont elle ne disposerait pas de moyens pour se défendre.

Des sources au CEEC font savoir que le ministre des Mines, le Palu Martin Kabwelulu peine à maîtriser les questions liées à la gestion minière. En attendant, place au Vice-ministre.
POLD KALOMBO.
lesoftonline.net 01/05/2007

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